Sauvegarde







Objet ?
L'exploration en images et la diffusion GRAND PUBLIC des phénomènes majeurs de l'histoire des Flandres: regard croisé entre les différentes composantes paysagères (géologie + topographie + hydrographie + implantations humaines + toponymie + habitat rural & urbain + abbayes + personnages célèbres).










Fil conducteur :
An 639 +/- : le moine << Audomarus » (= Saint Omer) est nommé évêque de Thérouanne par le roi franc << Dagobert » (= 2ème vague d'évangélisation en Europe). La fin du VIIème siècle voit la fondation de l'Abbaye de Saint-Bertin sur les rives de l'Aa (île de Sithiu), pierre d'angle de la future ville de Saint-Omer, et camp de base en vue de l'aménagement des territoires situés au nord de la «< chaussée Brunehault >>. Dans le sillage des premiers bâtisseurs de cette région du « Westhoek* », on assiste dès la fin du XIème parachèvement du processus de poldérisation et de défrichement par les moines cisterciens : l'Abbaye des Dunes (1138) située sur le territoire de Coxyde (B) représente le stade pionnier et aussi l'apogée de la spiritualité cistercienne médiévale.

Comment ?
Il s'agit de proposer un voyage initiatique à travers l'ancienne province des FLANDRES, dans le cadre de l'espace francophone concerné, majoré de ses bordures naturelles et historiques. Dans cette région du Westhoek (espace franco-belge), la plus septentrionale de France, l'histoire s'est déposée à la manière d'une pile d'assiettes. De la même façon, les strates paysagères sont facilement détectables à l'œil nu. En superposant ces deux paramètres, on obtient les contours indélébiles de l'ancienne Flandre, ou histoire et histoire naturelle sont intimement mêlées...

En balayant le curseur sur cette âge médiéval compris entre 500 et 1500 +/-, et le long d'un axe nord-sud d'une centaine de kilomètres (depuis la ligne de rivage de la mer du nord jusqu'à l'ancienne capitale de la Morinie**), on aboutit à la thèse que l'homme a toute sa place dans la genèse des paysages hérités de cette période. L'histoire des Flandres nous intéresse encore davantage dans le dernier épisode de transgression marine, nommé << Dunkerquien II >>, peu avant la lente stabilisation du << trait de côte », qui correspond pour ainsi dire à l'implantation des premières abbayes. Cela revient par ailleurs à effectuer un forage de plusieurs dizaines de Ma (aboutissant au «< crétacé ») en termes de socle géologique.

Ici, dans l'extrême nord de l'hexagone, on cultive l'art de l'équilibre: les tours altières des beffrois rivalisent d'esthétisme avec les cathédrales médiévales (leurs ainées dans la foi...). Nulle part ailleurs le civisme n'eût fait aussi bon ménage avec le religieux que sur cette terre des Flandres, mais toujours avec ce zest d'indépendance en tant que source de créativité ! De langue, de culture et d'allure, le flamand est venu du nord : c'est pourquoi j'ai choisi d'aborder mon voyage par le versant nord de ce territoire. L'itinéraire n'a donc rien d'arbitraire, puisqu'il «< colle » de fort près à ce contexte qui veut que les Flandres s'amorcent les pieds dans le sable, se fondent dans la «< clytte***», sautent sur les «<< montagnes » du tertiaire et se confinent aux premiers affleurements de craie du pied de l'Artois !


* « Westhoek »: «< coin de l'ouest » - ** Morinie: ancienne province de la Gaule du nord - *** « Clytte » : argile des Flandres

Paragraphe 1

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Paragraphe 2

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